lundi 25 août 2014

Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre - Ruta Sepetys

Auteur : Ruta Sepetys
Editions : Gallimard Jeunesse
Collection : Scripto
Nombre de pages : 
Année de sortie : 

Synopsis : Lina est une jeune Lituanienne comme tant d'autres. Très douée pour le dessin, elle va intégrer une école d'art. Mais une nuit de juin 1941, des gardes soviétiques l'arrachent à son foyer. Elle est déportée en Sibérie avec sa mère et son petit frère, Jonas, au terme d'un terrible voyage. Dans ce désert gelé, il faut lutter pour survivre dans les conditions les plus cruelles qui soient. Mais Lina tient bon, portée par l'amour des siens et son audace d'adolescente. Dans le camp, Andrius, 17 ans, affiche la même combativité qu'elle. 


"L'espoir, comme l'oxygène, la maintenait en vie,

 la faisait avancer"

Mon avis : J'ai tellement entendu parler de ce livre (en bien, c'est évident ! ><) que j'étais obligée de le lire. Du coup, le jour ou il s'est trouvé posé sur l'étagère de la médiathèque, là, juste en face de moi... je l'ai emprunté.


Pour être franche, j'avais un peu peur de me lancer, « Quoi ?! Peur de se lancer ? Elle est sérieuse là ??? » (oui, je te vois toi, petit lecteur adoré qui a lu ce livre, derrière ton écran ♥) oui, donc, je disais que j'avais peur de me lancer parce que j'avais tellement entendu dire que c'était une pépite, un chef d'oeuvre que je me suis dit que j'en attendais trop. Je me suis totalement trompée, c'est bel et bien un livre génialissime !

La plume de l'auteur est... - je sais pas trop comment dire là – belle, agréable ? Le livre se lit comme ça, d'un coup ! C'est seulement un soir, lorsque j'ai placé mon marque-page que je me suis rendue compte que j'avais lu d'une traite plus de la moitié du livre. Et puis, Ruta Sepetys nous fait ressentir tout un tas d'émotions avec une simple phrase.

Pour parler de l'histoire, je pense qu'on est obligé d'être touché par cette période de guerre mondiale, personnellement j'ai lu des livres sur la 2nd guerre mondiale, mais tous parlaient plutôt de nazis, de camp de concentration etc. Ici, on nous parle des lituaniens qui sont « virés » de leur pays. C'est différent et très intéressant de découvrir autre chose.

Ce qui est encore plus enrichissant c'est que Ruta Sepetys a écrit ce livre après plusieurs voyages en Lituanie pour interviewer des historiens, des psychologues ou encore des rescapés. Elle est née d'un père rescapé lituanien. Certains passages sont donc bel et bien vrais. D'ailleurs, un soir tard, je me suis arrêtée de lire pour me coucher alors que Lina et ceux qui l'entourent commençaient a vivre dans des conditions de vie assez difficiles, j'en était presque gênée de me mettre dans mon bon lit douillet. Les petits flash-backs de Lina, qui nous rappellent sa vie d'avant, sa vie heureuse m'ont beaucoup plu, j'ai trouvé qu'ils rendaient l'histoire encore plus vivante...

« Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre » est aussi un roman émouvant. Les personnages sont très attachants, j'ai adoré les parents de Lina (ils sont tellement courageux) et son petit frère, Jonas (d'ailleurs j'avais toujours l'impression que c'était mon petit frère... - - '). Et puis j'ai aussi adoré Andrius et bien sur Lina, j'ai apprécié leur relation parce que dès le synopsis je me suis doutée de comment tout ça allait finir, mais contrairement à un tas d'autre livre, leur relation est plus compliquée, différente...! Mme Rimas, Mr. Lukas, Mr. Stalas... ils m'ont tous touchée.

La plume de Ruta Sepetys, l'histoire, les personnages et tout le reste m'ont vraiment séduite. C'est un...
 

mercredi 13 août 2014

Sobiōr - Jean Molla

Auteur : Jean Molla
Editions : Gallimard
Collection : Scripto
Nombre de pages : 189
Année de sortie : 2003

Synopsis : « Je l'ai fait pour qu'on m'arrête », répond Emma après avoir volé des biscuits dans un supermarché. Que se cache-t-il derrière ses mots, sa maigreur extrême, sa beauté douloureuse ? Quelle est l'origine de son anorexie : l'indifférence de ses parents, le silence, les mensonges savamment entretenus ? Emma veut savoir. Emma veut comprendre. La découverte d'un vieux cahier fera bientôt surgir du passé d'épouvantables secrets.
« Jean Molla réalise une étonnante incursion dans la conscience d'une adolescente. Un récit poignant, incisif et sans compromission. »

Mon avis : J'ai lu ce livre totalement par hasard. Juste parce qu'il était sur une étagère de la médiathèque et que ma maman me l'a proposé. Le synopsis ne m'attirait pas plus que ça au début et puis je me suis dit que je pouvais toujours essayer. (Pour tout vous dire c'est surtout la petite phrase qui disait que Jean Molla réalisait une étonnante incursion dans la conscience d'une adolescente).

Lorsque j'ai commencé à lire « Sobibōr », je ne comprenais pas tout ; entre des passages de la vie d'Emma (et je n'ai jamais dit qu'ils étaient tous dans l'ordre chronologique...) et des passages de la « vie » d'une certaine Éva et de son fils Simon... Je n'ai pas tout de suite accroché.
Puis rapidement, on comprend les raisons de l'anorexie d'Emma. Jusqu'à ce que l'on nous raconte le décès de sa grand-mère à qui elle tenait vraiment, c'est comme l'intrigue du roman.

Dans ces moments-là, on en apprend aussi sur l'anorexie. Certains passages écrits par Jean Molla m'ont presque... choquée. Il nous est raconté la sensation qu'a Emma (ou d'autres personnes anorexiques d'ailleurs) lorsqu'elle ne mange pas, le fait qu'elle a l'impression d'avoir le contrôle sur chacune des parties de son corps, pour tout vous dire... je l'ai à peine conçu. Mais tout ça peut arriver à n'importe laquelle d'entre nous.

Nous arrivons donc sur la découverte du fameux journal, ce journal qui parle de la Seconde Guerre mondiale. (Rapport ?) Personnellement, je ne l'ai pas adoré : Je l'ai trouvé parfois dur à comprendre et il n'allait pas à l'essentiel. Certains passages étaient très intéressants pour la suite de l'histoire d'Emma, d'autres nous en apprenaient sur le camp d'extermination de Sobibōr... Sauf que bien sûr, ce journal va déterminer beaucoup de choses pour la suite des « aventures » de la jeune fille.

La fin, je l'ai adorée et détestée. Je l'ai adorée parce qu'elle est un peu inattendue et « bien pensée » mais je l'ai aussi détestée. En effet, je ne peux nier que c'est très bien écrit, qu'elle est excellente, mais elle est tellement... horrible que cette fin à réussi à me faire détester Emma, ses proches : la fin en général.

Pour parler des personnages... au début, j'avais de la compassion pour Emma, cette jeune fille qui n'a pas la vie facile... mais dans la chute de l'histoire, c'est comme si on ne la reconnaissait pas. Même si une partie de ce qu'elle fait est justifié, je trouve qu'elle va beaucoup trop loin. Elle devient presque une sans-coeur (j'ai trouvé).

Pour ce qui est de ses parents je les ai trouvés plats et sans vraiment d'intérêt. J'ai adoré sa grand-mère même si je elle m'a un peu déçue et son grand-père, j'ai eu du mal à ne pas lui pardonner...

Sobibōr m'a, d'un côté, plu, il m'a appris beaucoup, m'a parfois horrifiée, en revanche le journal ne m'a pas vraiment « séduite » et le reste du livre m'a paru plat, sans beaucoup de rebondissement. C'est donc une simple lecture, sans plus. 




samedi 9 août 2014

Qui es-tu Alaska ? - John Green

Auteur : John Green 
Année de sortie : 2011 
Nombre de pages : 405 
Editions : Gallimard Jeunesse
Collection : Pôle fiction 

Synopsis : « Miles Halter a seize ans et n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il décide de quitter le petit cocon familial pour partir loin, en Alabama au pensionnat de Culver Creek. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C'est là aussi, qu'il rencontre Alaska. La troublante, l'insaisissable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska Young. »

Mon avis : Après avoir lu "Nos étoiles contraires", j'ai eu envie de lire "Qui es-tu Alaska ?". Et ça y est, c'est fait. Je l'ai lu. Il est... whaou quoi ! Juste, lisez-le. 

Ce roman nous raconte l'histoire de Miles alias le Gros, en quête du Grand Peut-Etre. Il va donc s'installer au campus universitaire de Culver Creek et c'est là-bas, qu'il va rencontrer le Colonel, Takumi et surtout la fameuse Alaska Young. 
"La troublante, l'insaisissable Alaska Young, insoumise et fascinante" 

Forcément, Miles va "beaucoup apprécier" Alaska... rien d'étonnant. Ce qui est étonnant, c'est l'évènement effroyable qui arrive. Tout au long du livre (ou du moins jusqu'à cet évènement) un compte à rebours nous fait passer le temps, sans jamais nous révéler l'issue, sans jamais nous dire ce qui va se passer à ce JJ. Mais n'ayez pas peur, ce n'est pas une bombe, enfin pour moi ça en a été une... 

Ce livre parle aussi de ce que l'on pourrait qualifier de bêtise humaine. J'ai trouvé qu'il donnait une belle leçon morale. 

Passons les larmes que j'ai laissées s'échapper de mes yeux (ah ! quelle belle phrase ! ;-)), j'ai aussi souri à de multiples reprises, j'ai souri des bêtises, des canulars... que peuvent faire les adolescents d'un lycée. 

J'ai aimé les personnages aussi, ils sont tous attachants. On découvre Miles car il est le narrateur et donc il transmet (par la narration justement) ses pensées, ressentis ou encore émotions. J'ai trouvé que pour ce qui est d'Alaska, on la connait... sans la connaître. Je l'ai bien sûr adoré aussi. 

Et puis je me suis attachée au Colonel qui ne lâche rien, à Takumi même si on ne le connait pas assez à mon goût, à Lara que j'ai vraiment adoré sur la fin du livre... 

Par sa plume, ses histoires, ses personnages... John Green m'a encore une fois séduite par son talent. 


A partir de 14ans. 


"Vous fumez par plaisir. Moi c'est pour mourir." 
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